Bien qu’aujourd’hui la critique d’art —comprenant ici la critique d’architecture— aborde les thèmes ou problèmes avec des ressources plus nombreuses qu'il y a un siècle, les vieilles tendances continuent à se développer et à attirer des adeptes. Ainsi donc, dans les nouvelles générations, on trouve les différentes variantes du positivisme, pragmatisme et, en général, de ce qu’on appelle l’irrationalisme. Tous ces courants sont résultat des débats originalement scolastiques, entre les rationalistes ou les empiristes, et les métaphysiques. A l’heure actuelle, quelques critiques opposent très souvent l’intuition à la raison en tant que l’unique moyen ou la sole méthode digne de déterminer l’histoire de l’art ou d’apercevoir, ou distinguer, chaque phénomène. En aucune façon, ils ne pensent pas qu’il soit possible un examen raisonné du phénomène humain. Avec la même fréquence des autres critiques adoptent la position complètement contraire. Ils sont les scientistes, pour lesquels il n’y a rien absolument plus valide qu’une méthode des sciences naturelles, ou des sciences sociaux, appliquée à l’étude de l’art, ou —dans notre cas particulier— de l’architecture. Evidemment, il ne manque pas les critiques éclectiques et les relativistes, les improvisés et les opportunistes, sans oublier les amateurs ou les dilettantes.