samedi, janvier 31, 2009

À propos de l'objectivité et la subjectivité dans la critique

PAR MARIO ROSALDO


Souvent, nous considérons comme un fait acquis que, avant de commencer une étude sérieuse de l'architecture, il faut donner une définition complète et claire de son concept. Karl Popper a déclaré que chercher l’essence des choses est un travail plutôt métaphysique que scientifique. Mais les définitions sont utiles dans tous les domaines de la science et de l'art, et cela c'est une chose que personne ne pourra nier. La clé c’est ne pas oublier que les concepts font partie des théories ; un concept appartient toujours à un cadre théorique. En d’autres termes, quand nous choisissons un concept d'architecture établi par un des architectes de renom, nous choisissons aussi la philosophie ou l'hypothèse sur laquelle celui-là est fondé. Le cas n'est pas différent quand nous croyons que nous venons de concevoir une définition propre ; souvent, nous oublions que nous vivons dans une société qui nous enseigne continuellement avec des concepts religieux, philosophiques ou scientifiques ; même les simples relations amicales encouragent l'échange d'idées. Bien sûr, il est exact de dire que nous avons des idées ou des concepts propres de moment que notre contribution à la société consiste surtout à donner variété au point de vue duquel les objets sont observés. Le problème surgit lorsqu'on tente d'établir nos concepts en tant que la meilleure perception de la réalité.